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Ce roman dont le titre évoque les fêtes du carnaval au
moyen-âge en pays flamand, a pour cadre « une ville bâtie sur l’eau »,
c’est-à-dire Bruges bien que le nom ne soit pas prononcé. Dans la cité du
vingtième siècle arrive un étudiant désireux de rédiger une thèse sur l’un des
grands maîtres de la mer, appelé « le provéditeur » par analogie avec
l’officier chargé du commandement de la flotte à Venise. Mais ce provéditeur
nordique, personnage du quinzième siècle, avait une fille. A peine l’étudiant
aperçoit-il son portrait qu’il en tombe follement amoureux ! A la faveur de
cette passion, la Bruges de la fin du moyen-âge se met à revivre… Elle y est
décrite avec ses canaux, son architecture particulière, son activité
artistique, ses puissantes familles dont on découvre les intrigues mais le
courage aussi. La colonie italienne rappelle la place des ressortissants de
cette nation dans la ville médiévale, le physique du provéditeur Fosca est
même inspiré de celui d’Arnolfini, peint par Van Eyck. Un roman qui met en
parallèle deux siècles d’histoire…