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Cinq chapitres nous guident sur les pas de Marot :
1 - La
première partie expose ce que sont, en ce début de la Renaissance, les
obligations d'un poète de Cour. Marot, lui, se montre pourtant, même dans ces fonctions,
volontiers rebelle.
2 – Cette courageuse indépendance explique les combats qu'il mène
dans le domaine des lettres et dans celui beaucoup plus dangereux à l'époque,
de la religion. A maintes reprises, le "gentil Marot" défie la Sorbonne et le
Parlement, ce qui lui vaudra trois emprisonnements et deux exils. Il mourra
loin de la France, à Turin.
3 – Marot, c'est encore un brillant chantre de
l'amour. Certes ses poèmes obéissent aux codes littéraires du temps, toutefois
il a sincèrement aimé la belle Anne d'Alençon plus une mystérieuse dame dont
il taira toujours le nom.
4 – "Je est un autre ?" s'interroge sur ce qui,
dans des vers en apparence autobiographiques, est conforme à la vérité,
soulignant des "mensonges" voulus (échapper au bûcher), involontaires
(distanciation due à l'écriture) ou révélateurs (moi profond du poète).
5 - Encore fallait-il, pour rendre
compte de toute la richesse de l'oeuvre, s'intéresser à l'écriture d'un poète
à la croisée des chemins, élève des Grands Rhétoriqueurs mais premier artiste
(en tout cas le plus grand) de la Renaissance française commençante. C'est ce
à quoi s'emploie la cinquième et dernière partie de l'essai.
